Lundi 15 mai : d'Aramon à Avignon

La météo est la préoccupation principale. Même sur un fleuve, le vent mérite respect, surtout lorsqu’un mistral violent est annoncé. Prévu être sensible plutôt en fin de matinée, ISIDA décide d’appareiller cependant à 09h00 pour transiter plus facilement vers Avignon.

Bonne idée : le vent se lève rapidement, et les 20 à 30 nœuds sont atteints dès 10h00. Il fait frais même sous le soleil.

 Les ponts se succèdent, les plus récents consacrés au TGV Méditerranée.

Le port de la Ligne à Avignon est placé dans un bras du Rhône, en amont duquel est construit un barrage. Espéré relativement abrité du vent, le quai d’accueil est en réalité en plein courant et en plein vent. Le courant de 2 à 3 nds reste prépondérant pour l’accostage, contre un mur pas hostile mais pas franchement accueillant non plus. Par bonheur l‘hôtesse d’accueil efface cette première impression.

 

 

La capitainerie n’est pas là où l’indique le panneau mais bien là où le proclame l’affichage. Confortable,  elle est aussi minimaliste : 1 WC, 1 douche avec lavabo à l’ampoule défaillante, une salle d’accueil avec télévision, sèche-linge (pas de lave-linge), et un wifi poussif. L’accueil des plaisanciers n’est pas la priorité des autorités locales, et le dévouement de leurs agents tentent mais vainement d’y suppléer. Dommage. Reste que la vieille ville est riche de son histoire, qui ne demande qu’à être mise en avant par un rafraîchissement général qui se fait attendre.

Et la vue sur le Rhône et notre flottille depuis les terrasses du Palais des papes est superbe. Devinette : où est ISIDA ?