05h00 : le réveil se matérialise part un faisceau de lampe torche dirigé vers l’intérieur du bateau. Oui, nous allons nous lever, mais il est 2 mn trop tôt ! Qui est le facétieux ? Tout le monde a deviné ?
Vent nul, température fraîche, mais il faut y aller pour ne pas rater l’ouverture du pont et de l’écluse vers le Rhône à 06h20. A 06h45, le Rhône s'offre à nous. Cap au Nord, tournant pour un temps le dos à la Méditerranée.
Le vent est encore faible, le courant sensible, le fleuve assez large : on sent sa puissance tranquille.
Arles est traversée en milieu de journée. Malheureusement, faute d’infrastructure d’accueil, nous n’y ferons pas halte alors qu’il y a tant à découvrir.
L’activité à bord s’organise petit à petit.
Enfin se dessine la première écluse impressionnante du parcours, l’écluse de Beaucaire : 190 m de long, 11.45 m de large, 11.30 m de dénivellation. Le barrage qui y est associé produit en moyenne 1300 GWh d’électricité par an.
Encore quelques kilomètres et nous accostons au petit port d’Aramon, bien abrité du vent et du courant, accueilli par un agent bénévole vivant sur sa vedette confortable, dont la compagne est officier de l’armée de terre, ce qui n’est pas au premier regard évident, car trône dans ce qui fut un carré et est devenu son bureau une casquette neuve de lieutenant de vaisseau.
Il est 19h00, mais la soirée sera courte car tout le monde est fatigué.
Pas mal le tablier du maître coq :) :)
RépondreSupprimerPour les infrastructures des ports fluviaux, les autorités portuaires pensent peut-être que les mariniers sont plus rustiques que les marins :) :)
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