mardi 7 novembre 2023

MEDFLUMAR 2023 : CLAP DE FIN APRES UN GRAND ET LONG PARCOURS SEME D’EMBUCHES …

Depuis le milieu de l’été, la Flottille Medflumar 2023 est de retour au Club et ce fut, cette fois encore, une superbe aventure à travers un programme riche et varié dans une ambiance et un esprit Club avérés, avec une activité omnidirectionnelle dense menée par une flottille endurante dans un bel environnement même si  l’invasion végétale* des cours d’eau a parfois contraint les bateaux à végéter alors que sur les anciens chemins de halage la pédale se substituait rapidement à l’hélice et les guinguettes aux maisons éclusières.

Alors, pour le passé, un grand coup de chapeau à tous les compagnons de route fluviale : fidèles vétérans mariniers ou nouveaux bienvenus indispensables pour transmettre la flamme, ainsi qu’aux skippers-bateliers toujours sur le qui-vive, aux équipiers, écrivains, photographes et dépanneurs en mécanique comme en ressources humaines.

Alors, pour le futur, en avant si possible pour la pérennité de ces expéditions mais dans un contexte de navigabilité délicat reposant à la fois sur le volontariat, les Voies Navigables de France et la volonté d’entretien des autorités régionales et locales, le canal du Rhône à Sète et le canal des Deux mers (Midi et latéral Garonne) semblant à ce jour les seuls en état de navigabilité.

En clôture provisoire de ces expéditions Medflumar, alors que les Voiles de Saint Tropez et une escapade aux Embiez ont précédé la véritable arrivée de l’automne, voici un rappel de ce qu’ont été les expéditions passées, de ce qu’a été la dernière en date et des possibilités raisonnables d’espoir pour une future.

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*On appelle plante invasive une plante introduite par l’humain, volontairement ou non, et qui s’est naturalisée, c’est-à-dire qui se reproduit de façon autonome, sans intervention humaine et s’étend rapidement en perturbant les activités humaines et les milieux naturels.

1/ LES MILESIMES PRECEDENTS

-   Medflumar 2017-2018 avait pour objectif clair de ramener du chantier de construction Wrighton de Ouistreham jusqu’au Club, nos 2 Bi-Loup tout neufs en empruntant le Canal de Caen, la Manche, la Seine, les Canaux du Loing, de Briare, de la Loire et du Centre, la Saône, le Rhône et la Méditerranée.

C’était en plein hiver avec de lourdes causes de suspens :

- d’abord, la découverte de bateaux tout neufs, uniques (et qui le resteront !) : ils n’ont pas déçu et ont rejoint Toulon sans difficultés de leur fait hormis la détérioration normale de leurs rouets de circuit de refroidissement au bout de 200 heures ;

- ensuite, la confiance à accorder à leur chauffage à air pulsé : leur fonctionnement fut sans faille avec 2 mois de marche continue faisant passer la température de 0° dans le cockpit à 19° à l’intérieur ;

- enfin, les conditions météorologiques qui risquaient de causer la fermeture de la seule voie de descente ouverte à cette période, notamment par blocage des gonds des portes d’écluses : elles ont été conformes à l’attente, froides avec des pontons gelés, des bourrasques de vent avec tous les pare-battages plats à l’horizontale ...voire au-dessus, de la neige gênant la visibilité et enfin de grandes crues sur la Saône et le Rhône immobilisant pendant une dizaine de jours nos 2 Bi-Loup à Mâcon, avant de les accélérer dans leur descente avec un fort courant poussant parmi les objets flottants à la dérive !

C’était un pari vraiment risqué : transiter avant la période annuelle de chômage (fermeture) de tous les canaux jusqu’au printemps, ce qui eût été acceptable, mais aussi pour tout dire aujourd’hui... (il y a prescription !) signer la facture d’acquisition des Bi-Loup avant la fin 2017 afin de libérer le budget 2018 pour commencer le processus de commande de notre catamaran  Jupiter !

 

-  Medflumar 2021 avait un objectif purement fluvestre* de navigation de Toulon à l’Atlantique en terminant symboliquement par une visite du Phare de Cordouan, par la Méditerranée, le Rhône, le Petit Rhône, le Canal du Rhône à Sète, le Canal du Midi, le Canal latéral à la Garonne et l’embouchure de la Gironde.

C’était plutôt à la belle saison mais, là aussi, avec jusqu’à l’appareillage un nouveau grand suspens de nature exceptionnelle sur la date de fin des contraintes de navigation et d’isolement liées cette fois aux restrictions des déplacements liées à la Covid, ce qui avait amené à repousser le départ et à limiter l’expédition à Castets-en-Dorthe au lieu de Port Médoc (Le Verdon).

Cette fois, pas de pari risqué mais au final, une impossibilité d’aller tout-à-fait jusqu’au bout par manque de temps sous contrainte Covid pour redonner à tous les Bi-Loup à la location en août, au profit de tous : à renouveler ?

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 *On utilise “ fluvestre “ pour qualifier toute activité de tourisme et de loisir s’exerçant sur une voie d’eau ou sur un espace terrestre à proximité.

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2/ - LE CRU MEDFLUMAR 2023

Considérations générales.

Medflumar 2023 avait également un objectif de navigation fluvestre de Toulon à Pouilly-en-Auxois, au nord, puis à Mulhouse à l’Est par la Méditerranée, le Rhône, la Saône, le Canal de Bourgogne, la Petite Saône et le Canal du Rhône au Rhin avec un soupçon de Doubs.

Nouvelle expédition menée également à la belle saison mais, cette fois avec 2 autres types de suspens :

- l’un lié au niveau des (basses) eaux des canaux, qui avaient entraîné la fermeture de certains d’entre eux à l’été 2022 ;

- l’autre lié à la prolifération spectaculaire de plantes exotiques invasives*, véritable plaie présente et à venir pouvant freiner, voire interdire, la progression de nos bateaux.

 

 

-       Programmes initialement envisagés et programme finalement réalisé.

Trois programmes successifs ambitieux avaient été envisagés :

 -  d’abord, c’était une remontée jusqu’à Rouen pour y retrouver des croiseurs du Club lors de l’Armada 2023 avant leur poursuite en Baltique : comme dans Le Cid “...le combat cessa faute de combattants” cette fois sur l’eau car le trop-plein en Ukraine barra l’hypothèse rêvée de Saint Pétersbourg sans dégager suffisamment de volontaires pour un projet dégradé dans l’Archipel suédois ;

 - ensuite, c’était le tour de l’Île de la Cité avec une visite de Notre Dame de Paris : il fut éliminé devant les risques avérés et vécus de fermeture des canaux d’accès pour assèchement comme à l’été 2022 ;

 - enfin, c’était une visite à Strasbourg, parcours qui ne devait pas manquer d’eau mais nécessitait une navigation empruntant le Rhin ou le Grand Canal d’Alsace exigeant une puissance incompatible avec celle d’un Bi-Loup et réduisant les ambitions à Mulhouse.

 

-       Programme finalement réalisé.

Si la Flottille a échappé à l’assèchement, elle a été pleinement concernée par la végétation parasite qui a mis des bâtons dans les hélices, l’a fait rebrousser chemin à Pont d’Ouche au lieu de Pouilly-en-Auxois sur le Canal de Bourgogne, et Besançon au lieu de Mulhouse sur celui du Rhône au Rhin, tout en poursuivant une croisière comme on les aime :

-  dans une atmosphère constante de convivialité, d’entraide et d’assistance ;

- avec une grande activité permanente à terre comme en navigation, nécessitant une attention et une concentration de tous les instants dans des eaux très resserrées, encombrées de plantes, avec des manœuvres fréquentes de « sciage » pour débloquer l’hélice, et bien sûr de franchissements d’écluses (208 pour Isida) ;

- dans la quiétude et la beauté des sites avec faune et flore traversant des lieux méconnus et toujours chargés d’une part de notre Histoire.

Au final un programme qui a permis de savourer Rhône et Saône, d’avoir un bel aperçu des Canaux de Bourgogne et du Rhône au Rhin, et d’effleurer le Doubs avec en bonus une belle incursion en Petite Saône.

Donc, pas un pis-aller mais un programme varié et riche.

Image symbolique : le Canal de Bourgogne et l’entrée d’une écluse…  

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*Consulter les sites internet édifiants sur la situation de nos voies d’eau, les actions effectuées ou manquantes et les hypothétiques axes d’espoir, notamment face à la  Myriophylle Hétérophylle qui n’est pas une algue.

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-     Activité déployée en 2 mois et demi d’expédition.

Comme toujours mais plus que jamais, elle a été très dense dans tous les domaines:

- la navigation où s’ajoutaient les obstacles végétaux dans des eaux par nature très resserrée dans des canaux dont la largeur d’une dizaine de mètres, réduite de moitié aux profondeurs requises, nécessite de bien rester au milieu au prix d’une vigilance et d’une concentration permanentes ;

- la manœuvre des bateaux et du lamanage avec la manipulation d’aussières imposantes longueurs, où la multiplicité des franchissements d’écluses (208) et des accostages (78) maintient une saine pression...

- la mécanique où les opérations de vérification des circuits de refroidissement (nettoyage de filtres, dégagement des aspirations) et de maintenance (remplacement de roues à aubes, soins des toilettes) ont été permanentes dans toutes les voies d’eau ;

- le sport à pied ou à bicyclette, à des fins ludiques ou logistiques, et même des bras pour écarter les plantes à la gaffe et entrer dans les écluses ;

- la culture où l’on découvre qu’outre les grandes villes traversées, les plus petits villages ont un remarquable souci d’élégance, et portent une part de notre Histoire, mais où l’on découvre aussi notre patrimoine industriel et l’audace créatrice de nos Anciens à travers les magistrales réalisations des Années 50-80 : canaux de dérivation, barrages associés à de grandes écluses, centrales nucléaires ou non et, plus récemment grands ponts d’une belle élégance.

Une activité dense et omnidirectionnelle à travers un impressionnant patrimoine français : historique, architectural et industriel.

-  Environnement général évolutif observé au cours des 1735 km d’activité fluvestre.

Outre la présence de plantes envahissantes et pas nécessairement laides, les voies d’eau sont superbes, tant par leur flore que par leur faune : 


1.  une flore faite d’une riche végétation de forêts, de cultures, de nénuphars et même de gros ballots de paille retrouvés dans l’eau après avoir roulé, poussés par un fort vent d’orage ;

2.  une faune constituée de milliers d’oiseaux : cygnes, hérons cendrés ou pas, aigrettes, cigognes et autres, comme les bovins charolais cherchant soleil ou ombre avec baignade jusqu’aux mamelles (pour les vaches).
 
Mais aussi à travers :
 

3.   des écluses plutôt accueillantes et bien entretenues ;

4.   de grandes villes, Avignon, Lyon, Dijon, Besançon, Dole comme de petites telles Viviers, Tournon, et même des villages ou hameaux au cours de haltes fluvestres.

5. l’évolution notable concernant les chemins de halage progressivement transformés en pistes cyclables goudronnées ou interfèrent de nombreux utilisateurs : randonneurs à pied avec sacs à dos, ou à vélo, électrique ou pas,  avec sacoches, parfois remorque, amateurs de bicyclette en entrainement dans la tenue redoutable typique des coureurs du Tour de France, trottineurs électriquement assistés mais aussi, à proximité des habitations, handicapés en fauteuil roulant essayant de se frayer un chemin pour aller à la pêche.

Et, en corollaire, d’anciennes maisons d’éclusiers disparaissant au profit de guinguettes au bord de l’eau comme au temps de Jean Gabin en 1936 dans “La Belle Equipe” avant “Le Baron de l’Ecluse” en 1960 !

Partout une belle France : celle des paysages sereins, de la faune, de la flore, du patrimoine historique des hameaux aux grandes villes, mais aussi trop souvent une France fluviale sous-entretenue.

image symbolique finale :  sortie d’une écluse et sillage creusé au passage…   

  - Structures d’accueil rencontrées au cours de 78 haltes fluvestres.

Par contre, la navigation de plaisance étant, à juste titre, interdite de nuit, la recherche de haltes fluviales et d’escales quotidiennes était une préoccupation majeure avec des besoins en place d’accostage, en sanitaires-douches-eau et électricité que ce soit pour bénéficier d’un bon ventilateur ou pour charger et recharger les innombrables outils de communication embarqués (téléphones, tablettes, PC, etc. voire des équipements médicaux).

Il est clair aussi que c’est parfois un casse-tête ou au moins un suspens sur l’existant réel en fonction...

 Ainsi, sur le Rhône, les besoins de navigation de plaisance ont été délaissés :

- à Arles : il n’y a plus aucune capacité d’accueil depuis la disparition du dernier ponton en prévision de la mise en service du grand port voisin (environ 300 places) de Fourques qui n’a jamais vu le moindre début de réalisation mais  dont le projet renaît régulièrement ;

- à Avignon : la capitainerie a disparu en 2003 sous une forte crue et est tout-petitement installée dans un immeuble introuvable dont la destruction était déjà prévue il y a 20 ans ! Par ailleurs, la seule station de gazole sur des kilomètres y est souvent indisponible ;

- à Beaucaire : un beau port devenu inaccessible à partir du Rhône depuis des lustres par la fermeture de son écluse dans le Canal du Rhône à Sète, contre laquelle se battent toujours les élus locaux ;

- à Ardoise : le port existant depuis une vingtaine d’années était en ruines avec quelques épaves coulées et sera détruit dans l’année sans remplacement ;

- à Lyon : le port est récent et bien équipé mais est administrativement d’accès fermé depuis octobre 2022 par manque de capitaine, tout en étant maintenu ouvert et, dès lors, gratuit avec la crainte qu’il ne soit squatté à l’année interdisant tout visiteur.

 

Et que dire de Dijon avec un port très spacieux mais délaissé où la communauté urbaine vient quand même de lancer un plan d’action pour tenter de débarrasser le Canal de Bourgogne et le Lac de Kir des muriophylles menaçant les écosystèmes et gênant les écluses et la navigation

 Par ailleurs, bien souvent quand sont annoncés tous les services offerts, la réalité est tout autre et dépassent la fiction :

- ou les bornes ne sont pas alimentées en eau ou électricité ;

- ou les sanitaires sont inexistants ou fermés de 18 heures à 9 heures ce qui peut amener à des situations délicates ;

- ou les douches s’ouvrent avec un jeton non délivrable les weekends, jours fériés ou de RTT, quand il en reste de disponibles…

Toutes installations souvent confiées à des mairies s’appuyant bien fréquemment sur des terrains de camping privés fort bien équipés, et même parfois pourvus d’un ponton (Trévoux-Saint Jean-de-Losne)

Un manque de structures d’accueil ou un état de déliquescence étonnant encore les Français mais sidérant les étrangers, notamment anglo-saxons, grands amateurs de fluvestre français.


 - Fréquentation fluviale.

Sans surprise, elle est quasi-inexistante sur les 2 canaux, Bourgogne et, à un degré moindre, Rhône au Rhin, abandonnés par les sociétés de location devant l’impossibilité d’y naviguer : on y trouve seulement quelques péniches-hôtels avec souvent plus de membres d’équipage que de passagers.

Par contre, à la surprise des novices du Rhône et de la Saône, elle est rare sur les grandes voies d’eau, aussi bien pour le commerce que pour la plaisance et l’on n’y croise guère que quelques péniches de transport et quelques paquebots en sous-capacité, toujours les mêmes dans les deux cas.

Ainsi la flottille n’a-t-elle eu qu’une seule fois à attendre pour entrer dans les écluses et il est impressionnant de voir, par exemple celle de Bollène, la plus grande d’Europe avec sa chute de 22 mètres, ne s’ouvrir qu’au profit de plaisanciers (de taille modeste...) et, par ailleurs, envoyer un tel volume d’eau douce à la mer à chaque sassage en période de sècheresse...

De petites voies d’eau boudées par manque d’entretien et de grandes voies d’eau peu fréquentées malgré des installations grandioses.

 

- Etat de la Flottille après 250 heures de fonctionnement moteur pour le champion Isida.

Composée de 3 bateaux, 1 voilier OVNI 385 Carisa, 1 voilier Bi-Loup 90 Isida, 1 vedette Royal Cruiser 31 Paprika, puis 2 bateaux (retour anticipé prévu de Carisa pour raisons professionnelles), c’était le bon nombre pour la convivialité, l’aide dans les écluses notamment et la proximité dans des haltes ou de petits ports qui a couramment conduit à être à couple.

En ce qui concerne leur fonctionnement : très bien préparés par l’équipe du Club, les boats-managers et les propriétaires, ils ont donné toute satisfaction dans la durée même si Paprika a été immobilisé quelques jours pour un mauvais montage initial de ses rouets à de pompe à eau de mer par son propriétaire, ayant entrainé une détérioration de ceux-ci et la diffusion durable de débris dans les circuits de refroidissement qui n’en ont été débarrassés que par l’expert es-mécanique de notre Club, présent sur les lieux par un hasard bienheureux!

-  Carisa n’a connu qu’un souci de refroidissement vite évacué ;

Isida a connu 2 soucis tous deux vite évacués par l’utilisation de rechanges embarqués :

  1.  celui de remplacer son bloc WC détérioré par des plantes audacieuses ;
  2.  celui de remplacer son bol de filtre de liquide de refroidissement par un transparent autrement plus opérationnel que celui d’origine.

Une flottille bien adaptée, bien préparée et  bien soutenue.

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3/ - HYPOTHETIQUES EXPEDITIONS FUTURES

 

 Elles dépendent certes des volontariats des membres* et surtout de leur renouvellement car si aucune blessure n’a été à déplorer (hormis le rabat intempestif d’un panneau de pont sur une phalange !), les fidèles, tous perdreaux de l’année (mais ça dépend de laquelle…), vieillissent inéluctablement et pourront éprouver des difficultés à compenser des soucis physiques de mobilité (hanche, genou, épaules) par la compétence et l’expérience.

 C’est la vie et il a bien été noté cette année que l’utilisation d’un tabouret-escabeau était souhaitable et même indispensable pour monter à bord, voire pour descendre dans le cockpit d’autant qu’on trouve des pontons au ras de l’eau et que les francs-bords des bateaux sont de plus en plus hauts (ce qui vaudra et sera à prendre en compte pour les futurs croiseurs).

Mais ils dépendent d’abord de Voies Navigables de France.

Après de nombreuses lectures et de nombreux témoignages, il est difficile de se faire une idée ferme sur la volonté déployée pour éliminer les plantes destructrices.

Cette situation perdure et se dégrade depuis des lustres au grand dam des maires concernés qui assistent au déclin, voire à l’abandon de leur voie d’eau et, pour beaucoup, luttent de réunions en réunions avec les autorités des VNF pour trouver une solution.

De leur côté, les autorités des VNF prétendent étudier et employer toutes les solutions pour y mettre fin mais...

- la faucardisation des plantes les coupe, les fait retomber au fond de l’eau sans empêcher une repousse rapide ;

-  le matériel coûteux manque ou est indisponible* ;

la solution biologique recherchée se heurte à certains écologistes craignant pour le reste de la flore et même de la faune, certains allant même jusqu’à penser que « les bateaux de plaisance sont des pollueurs n’ayant rien à faire sur les canaux... »

Enfin, les employés des VNF, le plus souvent coopératifs et inquiets, ont pris sans difficulté un rythme modéré mais réalisent bien que leur outil de travail disparait même s’ils le cachent parfois par pudeur en affichant un optimisme feint.

Des membres à fidéliser et renouveler et des canaux à entretenir que l’Equipe Attila ne suffira pas pour désherber…

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* ainsi, à Dijon, normalement équipé, le faucardeur était en panne depuis avril et toujours en attente de réparation en juin, le temps administratif incompressé pour demander les devis comparatifs puis procéder à la réparation...en pleine saison !

 

Pour les bateaux, le Club a ce qu’il faut avec l’Aventura 34 et les Bi-Loup, et une visite du Phare de Cordouan reste toujours possible, et même bien au-delà, mâture embarquée ou pas, comme ce Bi-Loup traversant la France à l’été 2023.

 

Signé : Les anciens et récents Medflumaristes, dont le VA2s Jean Michel L’Hénaff, vice-président, commodore général en 2021 et 2023, avec le concours d’Hubert Pinon, commodore en 2017 et délégué en 2021 et 2023.

MEDFLUMAR 2023 : CLAP DE FIN APRES UN GRAND ET LONG PARCOURS SEME D’EMBUCHES …

Depuis le milieu de l’été, la Flottille Medflumar 2023 est de retour au Club et ce fut, cette fois encore, une superbe aventure à travers u...