Samedi 13 mai : de Toulon à Port Saint Louis du Rhône

Il est 07h45 pour un départ fixé à 08h00.  Equipages partants et à venir sont sur le quai, sauf le skipper d’ISIDA et son équipière depuis plus de 40 ans. Enfin ils arrivent : le réveil a bien fonctionné mais la mise en route a été plus longue que prévue ! A rôder.

Bises, café, photo, calage des jerrycans, embarquement des derniers sacs, c’est parti pour ISIDA et CARISA. PAPRIKA, plus rapide, se donne encore une heure pour quitter le CNMT.

Le vent de ces derniers jours s’est heureusement très nettement calmé, et a eu la bonne idée de virer de 180 degrés pour s’établir à l’Est, modérément. La mer est bien apaisée, une houle d’ouest subsiste, plus ou moins prononcée selon les moments et endroits.

La journée s’annonce orageuse, et en effet les nuages grandissent et s’obscurcissent du côté de Toulon. En mer, seules quelques gouttes nous rappellent que le département est en vigilance jaune orage.

 

Bientôt PAPRIKA double les deux voiliers, et sera à port Saint Louis du Rhône vers 16h30. CARISA s’éloigne d’ISIDA, un peu plus lent à 4,5 nds en moyenne malgré une mécanique réglée à 2600 t/mn, avec un bruit régulier rassurant. L’état de la mer est déterminant sur la vitesse. Entre l’île Maire, qui marque la limite ouest de la rade de Marseille, et l’entrée du golfe de Fos, la présence du phare du Planier ne suffit pas à réduire la distance : c’est long. Le ciel est chargé, le soleil chauffe moins, la température diminue, et c’est avec plaisir que l’entrée du canal Saint Louis se précise.

Les trois bateaux sont amarrés à 21h00 dans le bassin Saint Louis de Port Saint Louis du Rhône, avec toutes les commodités grâce à la ténacité bien connue d’Hubert Pinon, qui a négocié l’obtention des cartes ad hoc pour en profiter, malgré l’arrivée très largement hors heures ouvrables (!). 

 Il est temps de dormir car la journée du lendemain sera longue elle-aussi.