jeudi 25 mai 2023

Mercredi 24 mai : des Roches de Condrieu au port des Confluences (Lyon)

 

Plus que 41 km et 2 écluses avant le port des Confluences, annoncé fermé mais accessible, avec eau et électricité !

Première écluse pour le nouvel équipage de CARISA, avant-dernière pour celui d’ISIDA, l’écluse de Vaugris est ouverte à notre arrivée, modeste (7 m), et la manœuvre se déroule en douceur. Merci l’éclusier.

Les effluves industrielles, déjà perceptibles la veille aux abords de Péage-en-Roussillon puis juste avant Les Roches de Condrieu, se confirment au fil de la remontée vers la périphérie lyonnaise.

Vienne est bientôt traversée, élégante entre ses collines rive droite, urbaine rive gauche, accueillant les paquebots fluviaux,...

Vienne aval rive droite
Château de la Bâtie, rive gauche
 
 
Tour Valois, rive droite
 

Escale pour les paquebots

 
 
...et Vienne parfois bucolique

L’approche de Lyon par le sud non loin des installations des usines chimiques et pétrochimiques n’est pas tout à fait ce qu’on imagine : elle est bien plus agréable qu’en voiture. Voyez plutôt :


 
Le nouvel équipage de CARISA a passé brillamment le test des écluses

Le paysage change après l’écluse de Pierre Bénite, ultime ascenseur avant Lyon, franchie cette fois-ci en bonne compagnie.

 
 
Entrée de l'écluse de Pierre Bénite : contrairement aux apparences, il y a de la place...

...mais mieux vaut être vigilant

 

La sortie est prudente, sans remous : merci ANNABELLE !

Lyon apparaît d'un coup, presque brutalement, métropole affairée, rive gauche le port Edouard Herriot, rive droite l'autoroute A7 étrangement silencieuse à cette distance.

Le musée des Confluences, brille en figure de proue. L'extrémité de la presqu'île a bien changé depuis les friches industrielles d'il y a une vingtaine d'années, avec immeubles modernes de bureaux, boutiques, bars, restaurants comme d'habitation.

Le musée des Confluences

L'immeuble d'Euronews

Déception, le Pk0 n'est pas matérialisé, ou alors il est bien caché, au pied du pont de l'A7 traversant la Saône.

Le port des Confluences est en effet accessible, mais sans autres facilités qu'eau et électricité, ce qui est déjà appréciable en l'absence de toute autorité portuaire ou capitainerie. Il se remplit rapidement, le bouche à oreilles fonctionne manifestement sur le fleuve.

Idéalement placé placé à proximité d'un énorme centre commercial (et ses toilettes de 10h00 à 20h00 !), d'une station de tramway (T1) qui amène vers la place Bellecourt, et dans l'ensemble au calme (en semaine du moins), il est triste de voir ce port pour l'instant en "pilotage automatique", en espérant que sa gestion soit effectivement reprise et assurée avant que les installations ne se dégradent.

Et toujours un reportage en images :

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