Dimanche 21 mai : de Viviers à Valence

 

Appareillage de nouveau matinal, vent nul mais air vif et humidité maximale : il a plu une bonne partie de la nuit.

 

 

Appareillage de Viviers

L’écluse de Châteauneuf sur Rhône est toute proche, et ouverte pour nous. 20 mn plus tard nous avons grimpé de 12 m, le courant est faible, comme la pluie qui persiste, avec cependant quelques signes de lassitude. Bonne nouvelle ! Il y en a trois sur la route : Châteauneuf du Rhône, Le Logis-Neuf et Beauchastel, avec 11 à 12 mètres de dénivelé chacune.

 

Ecluses de Chateauf-du-Rhône, de Beauchastel et de Logis-Neuf

 

Ce qui semble être une péniche-école

 

Nous entrons dans une zone boisée et vallonnée, dans laquelle le fleuve a creusé son lit au fil des siècles. Ses nombreux bras et les difficultés de navigation ont conduit à de nombreux aménagements au cours du XXème siècle, si bien que nous naviguons la plupart du temps sur des tronçons canalisés, bornés par écluses et barrages hydroélectriques associés. Le nombre et l’ampleur des ouvrages sont impressionnants, pour l’essentiel réalisés en relativement peu de temps au milieu du siècle dernier sous l’égide de la Compagnie Nationale du Rhône, toujours très active. A cela s’ajoutent les centrales nucléaires, que les eaux du fleuve rafraîchissent.

 

 

 

La centrale nucléaire de Cruas

Le paysage devient plus accidenté côté Massif Central. Les pitons rocheux sont souvent coiffés d’un fort en ruine, ou ont été fortifiés, ce qui nous offre aujourd’hui de superbes villages qui ont conservé une partie de leur patrimoine bâti.

 

Village de Roquemaure (Pk 154)

La Voulte, rendu célèbre par son équipe de jeu à XIII emmenée par les frères Camberabero

Paprika décrasse ses 380 cv avant d'arriver au port

   

Le port de l’Epervière en aval de Valence offre un abri sûr avec toutes les facilités, dont un poste à carburants à l’entrée, au calme, malgré l’autoroute voisine qu’on entend à peine. Attention à ne pas trop se rapprocher des berges, car le fond remonte rapidement.

 

 

PAPRIKA et ISIDA au poste de carburant du port de l'Epervière