Eh oui ! Le programme initial était un peu plus audacieux. Mais malgré un départ précoce les évènements nous ont contraint à un arrêt moins lointain.
Nous sommes d'abord passés devant le port Sud de Toulouse, Ramonville. De très nombreuses péniches y sont en stationnement, certaines de façon perpétuelle.
Le départ précoce à 7h20 nous a amené à 9h pile à la première écluse. Une belle, avec 5 m de hauteur d'eau ! Mais nous sommes dans le canal du midi. Et les écluses ont cette forme ovalaire qui répartit sans doute le flux de remplissage d'une façon différente et les bateaux sont moins secoués. Mais là encore du fait de la hauteur, Anne-Laure nous a pris les aussières pour nous les envoyer du haut du bajoyer.
La troisième écluse à 11h45 nous a fait naturellement stopper à la halte nautique de Mongiscard située immédiatement après. Et la halte déjeuner s'est prolongée jusqu'après une sieste sous les arbres pour l'équipage herculéen.
C'est bien le canal du midi avec ses longs biefs ombragés et ses petits ponts de briques typiques.
A 14h30 une anomalie de fonctionnement de l'écluse et un incident fronto-nasal herculéen nous a maintenus une heure avant de pouvoir reprendre notre route seulement à 15h50.
Puis à 16h30 nous avons franchi cette première écluse double – la n° 10 dite du sanglier . Le jeune éclusier, très sympathique, a reconnu les bateaux… car il avait été gratifié d'un pavillon du club lors de la chevauchée vers l'ouest.
Et à 17 h nos franchissions l'écluse de Négra.
L'homme de Locaboat , qui n'avait pas l'allure de l'emploi, nous oriente vers un emplacement …. où Hercule s'est échoué. La halte est très encombrée par des pénichettes, dont seules deux sont occupées. Malheureusement enfin une nappe de gasoil irise l'environnement.
Heureusement un superbe petit pont canal, situé immédiatement à la sortie de l'écluse rattrape la situation et la présence de tables laisse entrevoir des possibilités.
Cela ne nous a pas empêchés d'insérer les biloups dans deux petits trous et de procéder ensuite à une réhydratation en groupe.
Enfin quelques douches de ponton ont fait pousser des cris d'orfraie. Il est vrai que la végétation environnante, luxuriante, donne un aspect très différent de celui des pontons toulousains.
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