Il y a des journées difficiles avec de nombreuses écluses , et d'autres plus simples.
Quoique.
Une seule écluse et 15 kilomètres ce n'était quand même pas insurmontable. La seule petite difficulté a été de faire rentrer dans cette seule écluse d'Argens nos deux biloups à la suite de deux péniches de location. Un peu serré et les fesses près de la douche.
La lente pérégrination a quelque peu changé.
car nous traversons des villages
car les berges ont un nouvel aspect. Les méandres du canal sont plus impressionnantes par leurs amplitudes, kilométriques, pour éviter soit une petite colline, soit au contraire une dépression.
Si il reste des passages très arborés, de nombreux kilomètres sont dépourvus d'arbres exceptés ceux des nouvelles plantations. Les arbres sont parfois remplacés par les éoliennes.
Enfin certains indices nous placent nettement dans le sud.
L'arrivée au Somaïl a été délicate car il n'y avait pas de hauteur d'eau suffisante le long des pontons. Et après un premier accostage en long mais à 1 m de distance de la berge, nous sommes allés nous mettre nez au quai. Manoeuvres pendant une demi-heure.
Le Somaîl est la première étape où nous trouvons une ambiance accueillante : nombreux touristes, des lieux sympathiques, des bâtiments intéressants, épicerie originale.
Ce n'est qu'un minuscule hameau mais tout cela s'explique historiquement car c'était autrefois une halte de « poste ». Les passagers des péniches pouvaient se rendre à l'auberge pour se sustenter ou y passer le nuit. Et outre l'auberge il y avait naturellement la chapelle du canal. Des dévotions avant une telle équipée sur le canal n'étaient pas forcément inutiles.
Le petit pont qui relie les deux rives fait obstacle au croisement des bateaux et l'embouteillage a été de rigueur une partie de l'après-midi. L'auberge où nous avions réservé notre dîner est aux premières loges et le spectacle des plaisanciers du canal ne laisse pas sans sourires.
Enfin la célèbre librairie du Somaïl s'est montrée à la hauteur de sa réputation et il a été difficile de résister.
Nos voisins de ponton étaient deux bateaux armés par une colonie de vacances avec des ados qui ont été de discipline exemplaire. Seul le petit coup de vent de la nuit a amené une mini perturbation pour les équipages.
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