Le thermomètre commence à s'affoler, 35 à 36°, l'ombre des platanes est apprécié. L'intérieur des bi-loups atteint des températures de fournaise. La journée s'annonce moins dense que les précédentes et les équipages ne s'en plaignent pas. Après un mouillage forain juste avant l'écluse de Montgiscard nous larguons les amarres à 09h00 en direction de la ville rose.
Notre escale à Montgiscard sera marquée par un ballet de véhicules de pompiers, en intervention sur un feu dans une maison d'apparence inoccupée (ou squattée !). Jean-Michel est poursuivi par son passé malgré lui !
Depuis la veille les deux tiers des écluses que nous franchissons sont automatiques. Nous n'avons plus le plaisir d'échanger avec les éclusiers. Quel dommage, ce pas en avant vers le chemin de la déshumanisation de notre société ! Une des dernières éclusières rencontrées, fille et sœur d’éclusiers, spectatrice impuissante de la "déliquescence" du canal, trop peu entretenu et perdant progressivement son âme, ne nous cacha pas son amertume.
Les plaisanciers sont encore peu nombreux en ce mois de juin. Nous rencontrons néanmoins quelques allemands et hollandais qui profitent avec bonheur des paysages du canal du midi et ... des produits locaux (surtout issus de la viticulture :)
Nous franchissons l'écluse de Castanet, la dernière de la journée à 11h40 et nous amarrons rive droite, bâbord à quai :) (nous sommes avalants...) et réminiscence du camping, plantons des sardines en guise de bollards.
Nous nous octroyons une grande pause déjeuner avant de reprendre notre navigation vers le port fluvial de St Sauveur de Toulouse.
Nous retrouvons la civilisation, ses nuisances sonores, ses effluves désagréables ... Vivement la campagne paisible et la quiétude du canal !
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