En ce lundi 14 juin 2021, deux semaines après l’appareillage de Toulon, la flottille MEDFLUMAR 2021 a passé le col de Naurouse à 189 mètres d’altitude. Après l’écluse de Méditerranée, dernière porte des « montants » venant de l’étang de Thau, se succèdent les écluses de descente vers l’Océan depuis l’écluse Atlantique. Nos fiers Bi-Loups sentent peut-être déjà les effluves océaniques iodées qui les a vus naître, ou du moins pas bien loin.
Écluse de la Méditerranée
Écluse de l'Océan
Le franchissement des écluses est devenu nettement plus facile, mais la vitesse de vidange des sas exige une attention soutenue. Les flots tumultueux des remplissages ont cédé la place à des vidanges très rapides mais sournoises : gare à ne pas rester suspendu, surtout lorsque l’écluse est automatique sans aucun retour vidéo vers un possible centre de supervision !
Une première relève d’équipage a eu lieu à Carcassonne le 11 juin, halte où la gastronomie locale fut bien sûr testée, accompagnée avec toute la modération requise du produit des cépages environnants.
Pendant qu’il en reste encore, les échanges avec les éclusiers, souvent des éclusières dynamiques et accueillantes, sont toujours riches, et il en ressort une réelle nostalgie, quel que soit leur âge : l’automatisation gagne du terrain et a beaucoup moins de charme il est vrai.
Mais il reste l’ombrage des arbres le long du chemin de halage, le plus souvent des platanes, les gargottes souvent tenus par des étrangers, et les saluts amicaux des pêcheurs, randonneurs et cyclistes, sans omettre ceux des occupants des bateaux croisés, alors que le paysage défile paisiblement à 8 km/h au maximum, dans une région à l’histoire riche et tumultueuse. Songez seulement aux croisades contre les Cathares.
Et pour musarder entre
les Deux Mers, n’hésitez pas à consulter l'album photo
https://photos.app.goo.gl/QuQyfWZUfG4bkbMPA
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