Du Somail à Carcassonne

 Du mardi 8 au jeudi 10 juin

 

Halte aux cadences infernales !

Depuis notre appareillage du Somail les journées défilent, journées de 8 à 9 heures de navigation qui ne laissent guère de temps pour rédiger de petits récits, pourtant attendus par nos « followers ». La monotonie n’a point l’occasion de s’installer sur le canal du Midi. 

Entre Le Somail et Homps les bi-loupiens naviguent au milieu des côteaux du Minervois mais restent cependant sobres ! Ce qui n’exclut pas une dégustation des crus locaux à l’escale….

 

Epanchoirs, ponts multiples, aqueducs de Delfieu, de Ventanac, de St Paul, de Roubia et bien d’autres agrémentent notre matinée jusqu’à Argens-Minervois, site retenu pour notre pause déjeuner. 

 

  

Cette halte a été soigneusement sélectionnée juste en amont de la double écluse de Pechlaurien, pendant les horaires de fermeture méridienne.

  

 

 

Histoire de se dégourdir les jambes les plus courageux s’engagent sur le chemin de halage en direction de Pechlaurien distant d’environ 1 kilomètres puis bifurquent sur un chemin escarpé menant en haut de la colline. Arrivés au somment un superbe point de vue sur le canal jusqu’au village d’Argens en Minervois, village typique de la région, récompense leurs efforts.

A Homps, en l’absence d’infrastructure sanitaire  la douche à l’eau fraîche sur le quai est fort appréciée par l’équipage masculin tandis que l’équipière profite du luxe de la cabine de douche pour se rafraichir.

09 juin : activité renforcée !

 

 

   Spectateurs autour des écluses !

 

 

Les six écluses franchies depuis Le Somail n’étaient qu’un entraînement ! Entre Homps et Trèbes les affaires sérieuses commencent, le rythme s’accélère  ! La journée prend une tournure sportive : écluses simples, doubles et même triples se succèdent variant de 3,62 mètres de hauteur pour l’écluse simple de Jouarres à la palme d’Or, celle de Fonfile, 8,73 mètres de haut, écluse triple tout de même !

Les lancers d’aussières à tour de bras musclent les biceps des mariniers (et de la marinière) en herbe positionnés plage avant et dans le cockpit de leur fier bi-loup… Si d’aventure l’éclusier  est du genre pressé (pour rester poli) et qu’il ouvre en grand les vannes de transbordement d’un bassin à l’autre, la séance musculation est plus soutenue ! Il s’agit de déborder l’étrave de la paroi de l’écluse tout en profitant d’un jacuzzi en eaux troubles ! A noter que le spa, bien que hors forfait  est cependant gratuit…

 

 

 

L’équipier ou l’équipière  débarqués en aval de l’écluse ou à l’intérieur par l’échelle située dans le SAS, se raffermissent les mollets en accompagnant, précieuses aussières en mains, les voiliers d’un bassin à l’autre, bassins accessibles par des escaliers.  Qui a dit que la navigation fluviale est « pépère » ! L’époque où les éclusiers participaient aux manœuvres est révolue, désormais leur règlement le leur interdit.

Surprise en arrivant à Trèbes, la société gérant les bateaux de location et en l’occurrence le port est fermé pour toute la saison. Pas de douche sur le quai ce soir, nous utiliserons nos réserves, avec parcimonie, sauf Hercule qui est à sec !

10 juin : Trèbes - Carcassonne

La dernière étape avant de rejoindre Carcassonne s’annonce moins dense ; une navigation courte ponctuée de 7 écluses seulement.

14 heures, Hercule et Isida s’engagent dans l’écluse de Carcassonne, les autorités du port accueillent les bi-loupiens dans le SAS et leur indiquent l’emplacement du quai réservé par le commodore de phase. Nous accostons juste derrière le pont Marengo, pratiquement devant la gare SNCF.

 

Le poste de propreté avant la relève du lendemain débute sans attendre ! Sur Isida, seul François posera son sac à terre, ce qui n’exonère pas l’équipage de l’opération nettoyage… 

BONUS 

 

 

Notre éclaireur sportif mais où court-il !

Et toujours plus de photos sur  :

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