mardi 29 juin 2021

De Montech à St Jory

La nuit a encore lavé les Bi-Loups. A l'aurore, Guy et Claudine ont quitté Hercule. Ils ont été remplacés par Patrick et Martine qui ont immédiatement endossé le costume d'équipier.

Le temps couvert dans la matinée s'est amélioré pour nous permettre un stop déjeuner à Grisolles sur un bief d'une longueur inhabituelle jusqu'à présent– près de 19 km. Et pour son premier jour Patrick s'est transformé en batelier de la Volga.



Aujourd'hui , de nouveau une écluse en panne. Mais l'éclusier semblait être au fait de notre arrivée: Lorsqu'après des sollicitations vaines de la queue du Mickey, Anne-Laure est allée jusqu'à l'écluse pour signaler la panne, l'éclusier était là, attendant notre arrivée et il a immédiatement déclenché la procédure. L'attente n'a donc été que brève.

Le but du jour avait été fixé à St Jory, avec 4 écluses et 28 km.

Nous attendions peu de la halte fluviale de St Jory , c'est à dire uniquement la possibilité d'accoster. Eh bien nous avons été servis car il n'y avait effectivement rien, même pas de ponton d'accostage !

A la recherche d'une possibilité de halte, l'écluse de St Jory a donc été franchie puis nous avons avancé un peu dans le bief suivant, pour arriver finalement tout près de l'écluse suivante, écluse 5 de Bordeneuve, toujours sans rien trouver.

Il a donc fallu s'amarrer à la rive , ce qui n'a pas été sans quelques petites difficultés.



Et ces petites difficultés ont connu une fin couronnée par un apéro groupé sur Isida.





lundi 28 juin 2021

De Castelsarrasin à Montech

Après une nuit fort arrosée ......  par l'orage, l'appareillage a heureusement été effectué sous un soleil qui a brillé toute la matinée.

La progression sur 13 km et 8 écluses laissait à penser que le parcours serait bref. 

C'était sans compter sur l'écluse n° 13 , Pellaborie, qui s'est révélée récalcitrante. Donc trois quarts d'heure d'attente de l'éclusière – que nous avions déjà rencontrée lors des deux écluses précédentes.

En attendant, visite de la pente d'eau de Montech



Cette machinerie assez impressionnante - deux loco-tracteurs mobilisant un gigantesque bac ou se trouve la péniche à transborder - a fonctionné seulement depuis 1974. Elle raccourcissait le temps de transit puisqu'elle suppléait à 5 écluses. Victime de la chute du trafic fluvial, elle a cessé de fonctionner en 2009. Actuellement c'est une ressuscitation touristique qui retient notre attention.

Puis un nouveau déjeuner sur un ponton d'attente.


Et le deuxième appareillage à notre convenance, l'éclusière ayant donné son n° perso en disant « prenez le temps de déjeuner» . Malheureusement le texte ne peut rendre son accent chantant.

Les discussions avec les zautorités portuaires ayant été peu fructueuses, cette sympathique éclusière nous a autorisé à occuper pour une nuit le ponton des VNF, situé à l'entrée du port, peu après l'embouchure du canal de Montauban.


La visite de Montech … vous avec dit « Montec » ? Non c'est « Montèche »

Petite ville surprenante qui montre quelques maisons intéressantes, résultant d'un passé prospère.



Mais ses rues sont assez désertes malgré une population de 6 500 habitants qui a doublé en 30 ans. L'activité économique locale laisse perplexe.

Après cette visite rapide un pré-apéro a lieu sur Hercule précédant le départ de Guy et Claudine, en dégustant une spécialité locale

.







dimanche 27 juin 2021

De Moissac à Castelsarrasin

Les plus courtes sont les meilleures !

7 km … 


oui mais 7 écluses !

Cela donne à Anne-Laure l'occasion de progresser dans son entraînement de jogeuse. Les écluses étant distantes de 5 à 600 m, elle fait donc une partie du parcours à pied puisque c'est elle qui prend les aussières à l'entrée en écluse !

Cela permet également d'avoir des photos plus expressives des biloups en transit et des équipages en action dans l'écluse.


Très rapidement après le départ, nous franchissons le pont-canal du Cacor


Avec ses 15 arches et ses 386 m de long c'est le troisième de France. Terminé en 1845, il est à toutes épreuves, ayant résisté à la crue qui avait détruit le pont de chemin de fer qui lui est parallèle à 200 mètres en amont. Et les trains sont passés sur le pont-canal entre 1930 et 1933 !

L'arrivée à Castelsarrasin n'est pas trop tardive. Le tour de ville est un peu décevant, ville morte un dimanche après-midi: le pèlerin se fait rare.

Les deux biloups ont trouvé une place sans difficulté, juste après une passerelle construite par Eiffel.




samedi 26 juin 2021

De Pommevic à Moissac

Enfin une très belle journée ensoleillée !


Et une étape des plus reposantes puisque seulement 13 km et 3 écluses ! Mais si le parcours est bref l'écluse nous réserve encore des surprises. Cette fois-ci , c'est la porte d'aval qui ne se referme pas dans l'écluse d'Espagnette.

Il faut donc attendre l'arrivée de l'éclusier pour pouvoir être sassés. Malgré l'heure – 12h10 – l'éclusier arrive en une demi-heure. Une fois passés, Hercule qui est en tête, s'arrête pour déjeuner sur le ponton d'attente d'amont.

L'arrivée à Moissac est précédée par le passage du pont tournant Saint Jacques : Moissac est une étape pour les pèlerins de Compostelle.

L'après-midi, visite de l'abbaye

Cette visite spirituelle et architecturale est suivie d'une récompense pour les papilles

Puis pour les courageux, promenade jusqu'au pont-canal du Cacor (3ème de France en longueur) afin de le voir dans son élévation puisque demain nous passerons dessus..

Cette promenade se termine au pas de chasseur car l'heure du restaurant approche.

Et les papilles ont été à nouveau sollicitées. Le retour à bord a été arrosé (lui aussi) par les premières gouttes de l'orage qui a illuminé la fin de soirée.





vendredi 25 juin 2021

25 juin - d'Agen à Pommevic

(29 km- 5 écluses)

C'est aux aurores que la flottille biloupienne s'est élancée ce jour à l'assaut des écluses du canal de Garonne, car la première écluse à 10 km permettait ce départ matitudinal.

En cours de route ce n'est pas la foule des navigateurs téméraires qui nous a retardé mais une première panne d'écluse, nécessitant l'intervention de l'éclusier de la section. Cette attente nous a permis de revoir Jean-Jacques Pouleau qui passait avec son camping-car !

Deux petits biloups en attente

Un déjeuner sur ponton d'attente a été bienvenu puis une écluse malicieuse a tenté de séparer Hercule et Isida.

    Le déjeuner sur canal

Tout cela a permis une arrivée d'après-midi pour une bière méritée « chez Martine », établissement déjà connu des biloupiens vétérans, à Pommevic, tout petit village dont l'abbatiale présente une architecture intéressante.

Le beau temps est revenu et avec la chaleur les naïades aussi !

 Anne-Laure au bain

et Isida peut porter son voile protecteur !!!

La halte nautique de Pommevic n'offre pas grand chose mais l'essentiel : une table qui permet aux deux équipages de se réunir pour le dîner.




jeudi 24 juin 2021

Séjour à Agen

La chevauchée vers l'Est a commencé depuis 2 jours … et nous sommes en avance de deux jours sur le programme.

Cela nous a amenés à programmer des escales prolongées à Agen et à Moissac.

Et donc en ce 24 juin nous avons pu explorer Agen.

Outre des aspects newyorkais inattendus

sa cathédrale Saint Caprais plus classique

et ses trésors comme la Vénus du Mas d'Agenais qui s'est déplacée jusqu’ici

c'est surtout l'habileté de ses cuisiniers qui a retenu notre attention !

Mais bien sûr tou(te)s les biloupien(ne)s ont pu se dégourdir les jambes en retournant en arrière pour contempler le pont canal avec ses 23 arches sur lequel nous sommes passés hier.




mercredi 23 juin 2021

De Buzet sur Baïse à Agen

Après une nuit paisible, devinez ce qu’il advint : sous prétexte de marche de mise en forme pour la journée, une petite cohorte munie de sacs divers s’éleva au-dessus du canal en route vers la cave coopérative, pour être à ses portes dès l’ouverture. Et le retour fut encore plus sportif, sauf pour un couple de chanceux qu’une conductrice émue par leur accablement manifeste sous le poids du fruit des récoltes viticoles, embarqua dans sa voiture jusqu’à nos vaisseaux. Voilà qui donne envie d’y retourner, pas vrai ? Et bien pas tout de suite, car il est temps d’appareiller.

Les équipages commencent à être rodés au passage des écluses  dans le sens montant, donc avec les sas qui se remplissent :

-  dépose d'un équipier avant l'écluse pour récupérer les aussières 2 à 3 mètres au-dessus du bateau, et bientôt davantage dans certaines écluses ;

-  lancer des aussières, ou portage sur le fer de gaffe, vers ledit-équipier ou équipière ;

-  amarrage en double sur les bolards judicieusement choisis et équilibrage des aussières ;

- surveillance et reprise du mou pendant que l'eau monte assez vite, en limitant les mouvements du bateau dûment protégé des agressions du bajoyer, un peu malmené par le violent courant de ce "flot" puissant ;

- largage et mise en route pour gagner le bief suivant en veillant au courant transversal sournois plus ou moins sensible des canalets qui orientent le trop-plein du bief amont directement vers le bief aval.

Le franchissement des premières écluses fut laborieux, non pas de notre fait, mais devant nous le skipper d’une péniche de location n’avait pas compris qu’il faut tourner d’un quart de tour la perche suspendue au-dessus du canal pour enclencher la procédure permettant de rentrer dans le sas. Résultat : près de 2 heures pour le groupe des 2 premières écluses. Ce n’est à vrai dire pas si important, car nous avons décidé de prendre notre temps.

Après une halte méridienne de près de 2 heures au poste d’attente de l’écluse de l’Auvignon, les 4 écluses synchronisées (et dont les séquences ont été démarrées par le quart de tour sur la perche avant la première, puis la détection des sorties des bateaux des sas par des capteurs placés au niveau des portes) ouvrant la voie au pont-canal d’Agen sont franchies rapidement.

Celui-ci est toujours à la fois beau et impressionnant avec ses 23 arches enjambant la Garonne. Ce pont-canal de 539 mètres est le deuxième plus grand de France après celui de Briare (662 m). La largeur de la voie d’eau est de 8,82 m, et l’on ne s’y croise pas. Perche magique et feux tricolores régulent la circulation. Construit de 1839 à 1847 entièrement en pierres du Quercy sous la férule de l’architecte Jean-Baptiste de Baudre, il est mis en service en 1849, et monument historique depuis 2003 et 2012 (car il s’étend sur 2 communes et il a fallu 2 arrêtés…). Ce pont faillit ne jamais être achevé, car la création de la ligne de chemin de fer entre Toulouse et Bordeaux en 1841 remet en question son intérêt économique. Heureusement pour nous, en 1846 une loi ordonne la reprise des travaux.

 

Et nous décidons de passer toute la journée du jeudi 24 à Agen. Un peu de marche et de tourisme culturel feront du bien. 

mardi 22 juin 2021

Du Mas d'Agenais à Buzet sur Baïse

 

Ce 22 juin marque la fin de la phase aller de ce périple post-confinement. La veille, dès le plein de carburant effectué, les bateaux se sont accostés cap au sud-est, prêts à appareiller pour retrouver la Méditerranée dans quelques semaines.


 

La relève est quasi-totale : un seul des « biloupiens » de l’aller reste à bord. Il constitue en quelque sorte la mémoire du canal latéral à la Garonne pour les « nouveaux » : pourvu qu’elle ne défaille pas !

La hâte de découvrir le canal se manifeste très vite. A peine l’avitaillement embarqué, sans oublier une bouteille de gaz pleine, et les « quittants » sur la route vers Toulon, les « prenants » appareillent déjà. Peut-être que Buzet sur Baïse les attire…. Etonnant, non ?

Quoiqu’il en soit, ils apprécient comme leurs prédécesseurs cette halte confortable, lieu du premier apéritif vespéral des équipages renouvelés de la flottille. Et sans pluie à cette heure sacrée !


 

lundi 21 juin 2021

De Buzet sur Baïse au Mas d'Agenais

 

Dès les « préliminaires matinaux » effectués, une partie des équipages est en marche vers la Cave Coopérative de Buzet, qui a eu la bonne idée de prolonger ses journées de déstockage : une caisse achetée, une caisse offerte. Mais il faut les ramener à pieds. Qu’importe ! Les produits locaux ont la cote, et aucun effort n’est épargné pour les savourer. Et un peu d’exercice physique dès le matin ne peut nuire : échauffement sur 1,4 km, puis test d’effort avec 2 caisses de 6 bouteilles à porter au retour.

Equipages au complet et achats étant à bord, on peut appareiller. L’étape est assez courte mais a quelque chose de bucolique, voire de mélancolique. Tout le monde ou presque va débarquer au Mas d’Agenais, et il est encore temps de profiter des jeux du soleil dans les feuillages, et des reflets sur l’eau. Le déjeuner à la halte de Lagruère prolonge ces instants.



Le Mas d’Agenais s’offre bientôt sous la forme d’une halte accueillante, correctement équipée en eau, électricité et sanitaires en parfait état et très propres. La société de location voisine permet le ravitaillement en gazole, et en tout début d’après-midi la préparation de la relève commence : vérification du moteur, nettoyage de la crépine d’aspiration d’eau de mer, ici douce, et du filtre, rangement, nettoyage général dedans et dehors, sans compter une douche bienvenue.


En soirée, une côte raide mais courte mène au village pour un dîner sous de belles halles en plein air. Tout près se dresse la collégiale Saint Vincent (XIIème siècle), en restauration, qui abrite habituellement une œuvre de Rembrandt, le Christ en Croix, peinte en 1631. Sur la commune a également été découverte la Vénus du Mas d’Agenais (Ier-IIème siècle après JC), sculpture en marbre de 1m de haut environ, exposée au musée des Beaux-Arts d’Agen. C’est en creusant son champ pour planter un arbre que Théodore Rousseau découvre cette statue !


 

Etablie sur un plateau rocheux, la ville offre aussi une belle vue sur la Garonne et le canal latéral.

Une hache monumentale est posée contre une porte des vestiges des remparts. Malheureusement, la plaque explicative a disparu.

Mais la pluie menace, la température a nettement baissé, il est temps de rentrer.


MEDFLUMAR 2023 : CLAP DE FIN APRES UN GRAND ET LONG PARCOURS SEME D’EMBUCHES …

Depuis le milieu de l’été, la Flottille Medflumar 2023 est de retour au Club et ce fut, cette fois encore, une superbe aventure à travers u...