Vague à l'algue

Mardi 13 juin, la folle aventure continue sur ce canal de Bourgogne qui nous donne bien du fil à retordre (enfin des algues).

Le Banet, 09h00 : Carisa et Isida sont parés pour une journée assez dense ; 16 écluses sont inscrites au programme. Notre intention est de rejoindre Plombières les Dijon où Paprika est en arrêt technique depuis une semaine.

La matinée se déroule sans encombre, ponctuée par une succession d'écluses relativement rapprochées les unes des autres. Les postes de manœuvre à répétitions nous laissent peu de temps pour rêvasser au milieu des paysages champêtres. 

A l'heure de notre pause déjeuner à l'approche de Fleurey sur Ouche nous avons avalé 8 écluses sans aucune difficulté. 13h30 nous larguons les aussières, Isida suit Carisa de près. Un seul éclusier est à l’œuvre pour ouvrir les vantaux, remplir le sas et nous libérer de notre box.

Nous enchaînons les écluses, notre destination approche !

Ecluse 47  Crucifix, nous avons le plaisir de voir un comité d'accueil sur le quai. Hubert, Maurice, Hélène, Robert et Anne une charmante éclusière avec laquelle nous avons sympathisé.

Anne n'est pas de service mais s'est proposée gentiment pour servir de guide à l'équipage resté à terre suite à l'avarie de Paprika. Pour information Maurice et Hélène notre couple de mécaniciens de choc a résolu le problème de la vedette d'Hubert en un temps record.

 

Ecluse Crucifix disais-je.... un signe du destin ! elle est complètement envahie par les algues, la progression est difficile.

La prudence nous dicte de couper les moteurs avant de nous engager dans le sas et de continuer sur notre ère. Une fois amarrés à l'intérieur nous nous attelons à évacuer le maximum de myriophilum avec nos gaffes, un travail sans fin 😕. Nous profitons des bras de notre comité d'accueil ; nos vaillants compagnons nous halent le plus loin possible à l’extérieur de l'écluse. 

 

Pendant ce temps les skippers profitent de cet arrêt prolongé pour nettoyer les crépines. Malgré toutes ces précautions Isida a bien du mal à avancer et doit battre en arrière pour libérer ses deux quilles et son safran des amas de ces plantes aquatiques qui les encerclent. Nous ne sommes pas au bout de nos peines.

L'écluse suivante Neuvon 48 nous met une fois de plus dans de "beaux draps". La densité des algues y est encore plus importante qu'en amont. Un dernier coup de collier avant de rejoindre Plombières.

 

 

Après l'effort, le réconfort 😆 Un superbe apéritif dinatoire préparé par Hélène et ses commis de cuisine ravit nos papilles. Un grand merci à nos hôtes 👍

les 3 équipages réunis à Plombières

 

lien vers l'album photos

https://photos.app.goo.gl/nG4NsvV9nowtA4r96 

 Texte : Brigitte

Photos : Maurice et Brigitte