Minuit
le ciel commence à pleurer le départ de Carisa. Ses larmes ne tarissent pas
pendant plusieurs heures. Au lever du soleil il s'est fait une raison, Carisa
va rentrer au bercail tout seul sans ses compagnons de voyage. Anthony et
Gauthier quittent le bord à 08h00, demain fin des vacances pour nos deux
actifs. La relève de Carisa est en route.
09h00,
Isida et Paprika larguent les amarres, le canal du Rhône au Rhin leur tend les
bras (de rivière 😀). La
navigation sur la Saône est un réel plaisir, un boulevard sans algue ! Le rêve
éveillé... jusqu’au caprice de Paprika. Le moteur bâbord se fait remarquer par
un cri strident. Enfer et damnation ! La vedette poursuit néanmoins son
chemin propulsée par son moteur tribord.
Nous avons rendez-vous à St
Symphorien, embouchure sur la Saône du canal du Rhône au Rhin, avec l'éclusier
en charge de la délivrance des
télécommandes permettant d'activer l'ouverture des écluses.
Le préposé
est peu aimable et c'est un pléonasme. Nous nous efforçons de rester calmes et
diplomates. A quoi bon perdre notre énergie nous avons d’autres chats à
fouetter.
Pendant
ce temps notre infirmier de service, Maurice, ausculte une fois de plus le malade et lui prescrit le bon remède. Nous nous engageons dans le sas de
la 1ère écluse (75) du canal du Rhône au Rhin sous l’œil sévère de grognon, le petit chef VNF de St Symphorien.
A
partir de là nos télécommandes nous offrent le luxe d’être autonomes. Notre
apprentissage des bassinées commence. Nous enchainons les sassées comme des
maîtres jusqu’à notre destination Dole.
Nous franchissons l’écluse 67 sous la
protection de la collégiale Notre Dame.
Elle est édifiée au XVI° siècle, dans un style hybride gothique-Renaissance, à l'emplacement d'une ancienne collégiale Notre-Dame dont elle hérite le nom et le statut jusqu'en 1790. De nos jours, elle continue, par tradition, d'être appelée « collégiale », malgré son érection en basilique mineure en 1951.Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1910.
Nous ne résistons pas à l'accueil qui nous est réservé et succombons à la tentation de visiter la ville 😀
Nous empruntons lors de nos flâneries un souterrain dissimulé dont les escaliers se trouvent au 77 rue Pasteur et découvrons la fontaine aux lépreux appelée également "Grande Fontaine".
Elle n'a jamais été une fontaine réservée aux lépreux ces malheureux étaient exclus de la ville. Alors pourquoi ce surnom ???
L'écrivain Marcel Aymé en parle dans l'un de ses romans, "le Moulin de la Sourdine" écrit en 1936.
La première description de la fontaine date de 1274.
Bonus photos pour les gourmands :
Et pour les très gourmands davantage de photos sur l'album photos
https://photos.app.goo.gl/nG4NsvV9nowtA4r96
Texte et photos : Brigitte
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