Les déboires mécaniques de Paprika n'ont en rien altéré le moral de l'équipage. A quoi bon se morfondre sur la situation ! Scotchés au port de Plombières les Dijon les 3 lurons s'adonnent au tourisme. Dijon n'est qu'à un jet de pierres et les berges du canaux sont une invitation à la pratique du vélo.
Place de la libertéDijon ne va plus avoir de secrets pour nous. L'architecture de la ville est un plaisir pour les yeux et nous déambulons la tête en l'air dans les rues très animés. Les commerces fleurissent (point de boutiques fermées ici comme dans beaucoup de villes), les badauds flânent dans les rues majoritairement piétonnes et les jeunes gens profitent du soleil du mois de juin. Dans cette ville la bicyclette est le moyen de déplacement privilégié de nombre d'autochtones.
Jeudi est consacré au tourisme vert en quelque sorte puisque nous décidons, à défaut de pouvoir naviguer sur le canal, d'emprunter la piste cyclable longeant l'Ouche, avec, tout de même, une petite idée en tête non clairement énoncée : aller peut-être... saluer nos amis de Carisa et d'Isida ! En mileu de matinée Hubert et Brigitte enfourchent les vélos (musculaires 😉) et c'est parti. Nous n'avons encore aucune idée de la distance qui nous séparent des mariniers !
Alors nous pédalons, pédalons et encore pédalons pour au final atteindre Pont d'Ouche distant de 34 kilomètres tout de même. Vers 13h30 nous apercevons l'OVNI et le Biloup abandonnés par leurs occupants et pour cause ils sont en train de goûter aux produits du terroir dans le restaurant du coin. Affamés par notre matinée sportive nous ne nous faisons pas prier pour les accompagner autour de la table et pour reprendre des forces. Nous partageons un agréable moment de convivialité mais la raison nous dicte de rebrousser chemin sans trop tarder pour avaler les 34 kilomètres en sens inverse.
Notre journée aurait tout simplement pu s'achever sur cette note sportive mais la scoumoune avait réservé un billet pour le trajet retour😠. A peine 10 km parcourus lorsque la roue arrière du vélo d'Hubert nous impose un arrêt : une crevaison ! et pas de moyen de réparation. La seule échoppe de réparation se trouve à 19 km, à Velars sur Ouche. Nous poussons jusque là, nous n'avons pas d'autre solution ! Ouf à 18h00 nous parvenons à la précieuse boutique pour une intervention salvatrice ! Il nous reste 5 km pour rejoindre Paprika mais au bout d'un kilomètre le pneu se déchausse et la roue est à nouveau à plat 😕. Sans hésitation aucune Brigitte contacte notre expert réparateur. Impossible pour lui de nous rejoindre en voiture sur la piste cyclable.
Brigitte part à sa rencontre à vélo et lui confie son monture afin qu'il rejoigne Hubert sur le bord du canal pour une nouvelle opération chirurgicale. Il semblerait que le pneu ait été trop gonflé 😕. Nous repartons enfin et arrivons à bon port vers 19h00.
Le lendemain matin, surprise le pneu est à nouveau à plat. Cette fois nous apposons une rustine sur la chambre à air et surveillons le malade ! Affaire à suivre....
mise à jour de l'album photos via le lien
https://photos.app.goo.gl/nG4NsvV9nowtA4r96
Texte et photos Brigitte
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire