Retour à Toulon

Après les exploits de ses vaillants navigateurs,

un aller-retour de plus de 1200 km

dont près de 1000 km d canaux

avec en tout 268 écluses

le club peut s'enorgueillir de l'exploit de ses membres bénévoles et de ses mécaniciens.

Si le démâtage des biloups avait pu être réalisé par des professionnels, ce sont eux qui ont assumé le remâtage d'Hercule et Isida.

Déjà le transport de l'espar évoquait le transfert lourd de patient en réanimation

Le levage était délicat

le transfert à bord prudent

la mise en place sur l'emplanture minutieuse

et l'arrimage du gréement parfois difficile

avec un résultat parfait.

Merci à eux qui ont été le point final de cette aventure.

Les embiez- Toulon

 Départ seulement en début de matinée puisque nous n'avons plus que 15 nautiques à parcourir.

Pour ce retour au club, les Biloups se parent de leur habit de fête.

Passé le Cap Sicié

la rade ne tarde pas à apparaître

Nous y rencontrons le comité d'accueil

Hercule amarré , Isida ne va pas tarder.

Des Saintes Maries de la Mer à l'île des Embiez

Appareillage à 5h50 , aux aurores. Le port nous joue les belles endormies.

La première balise cardinale, Beauduc, est atteinte à 7h20.

Puis nous mettons quasiment le cap sur Les Embiez.

Isida, parti en tête, est rattrapé par Hercule vers 8h30.

La mer est parfaitement calme, le vent quasiment inexistant.

Comme d'habitude, la traversée du golfe de Fos se remarque à la couleur mastic de l'eau.

Sur le biloup voisin une naïade s'expose au soleil sur la plage avant, sous la surveillance des canadairs

A 13h nous avons le planier par le travers.

La route directe nous mène vers l'archipel de Riou.

Nous longeons l'île du même nom puis passons entre le Petit Congloué et le Grand Congloué, ce passage étant franchi à 14h45

Nous sommes dans des eaux mieux connues et plus fréquentées. La côte défile avec Cassis puis le Bec de l'Aigle et La Ciotat , Sanary et Bandol.

17h45, nous sommes à quelques encablures des Embiez. Mais Hubert, en tête, nous annonce qu'il faut attendre un peu pour avoir une place au port.

Finalement, nous entrons dans les port des jeunes et à 18h05 nous sommes amarrés au ponton Roméo, place 41.

Très bon accueil à la capitainerie.

 

Cette dernière escale est marquée par un dîner en commun sur Hercule.

De Aigues Mortes à Saintes Marie de la Mer

Appareillage 7h45 !!

C'est devenu une habitude !

Il faut arriver à 8h au Grau du Roi , heure d'ouverture matinale du pont tournant. 

C'est donc un départ sur les chapeaux de roues.

Nous longeons les marais salants d'Aigues Mortes

puis la tour d'observation de Jarras, négociant de Listel

avant de patienter un peu dans le Vidourle.

Le pont s'ouvre à 8 heures exactement

Le traversée vers les Saintes Maries a été calme, 

le vent se levant cependant progressivement et devenant soutenu à notre arrivée.

C'est une étape touristique très intéressante avec  la tradition taurine 

et d'autre part la tradition religieuse.

L'église des Saintes Maries , très particulière, est une église fortifiée , avec créneaux et mâchicoulis, et un clocher fronton à 5 cloches. L'église actuelle a été fondée au IXème siècle sur l'emplacement d'un sanctuaire célébré depuis le VIème siècle. Elle comporte en son centre un puits qui , selon la tradition, serait alimenté par une source jaillie du sable dédiée aux prières des deux Saintes Maries lors de leur arrivée sur les sables de ce littoral alors dépeuplé.

Elle recèle les reliques des Saintes Marie Salomé , Marie Jacobée et Sara, cette dernière étant la Sainte patronne des Gitans.

Pour les courageux, l'ascension sur le toit de l'église permet d'avoir un panorama sur la petite ville, le rivage et la Camargue.

Quant aux plus aventureux qui ne craignent rien, le circuit en petit train, leur a fait approcher la Camargue elle-même avec ses taureaux et ses flamants roses.

De Aigues-Mortes à ....

17 juillet- De Aigues Mortes à .... Aigues-Mortes

Nouvel appareillage à 7h50 !

Mais le titre de l'article donne un indice majeur.

Nous accostons près de la Tour Carbonnière à 8h30

C'est une visite organisée pour les équipiers qui n'ont pas encore eu la chance de s'y rendre

et d'apprécier le paysage depuis sa terrasse.

A 9h nous repartons vers l'est.

A 10h45 , appel à l'éclusier de St Gilles. Il nous apprend qu'une crue du Rhône et du Petit Rhône est en cours, avec 12 km de courant contraire dans ce dernier.

Compte tenu de nos moteurs, il est donc impossible de passer dans ces conditions.

De plus l'éclusier ne peut donner aucune indication sur la durée de cette crue. Cela exclut donc une attente à St Gilles.

Il faut donc faire demi-tour, retourner à Aigues-Mortes et envisager de passer par le Grau du Roi et la mer dès que la météo le permettra.

A 13 h nous retrouvons nos places au port.

Le tourisme devient donc l'occupation d'un après-midi.

De Maguelone à Aigues-Mortes

 Appareillage 7h50 !!

De plus en plus forts !

Il nous faut en effet arriver avant midi à Aigues Mortes et si possible passer la passerelle de Maguelone avant 8 heures. Cela évite d'avoir à la faire ouvrir puisqu'elle est ouverte de 20h à 8 heures.

Cet appareillage a d'abord nécessité une simplification progressive d'un amarrage compliqué, surtout pour Hercule.

Nous franchissons la passerelle à 7h52.

Puis à 8h10 exercice de « ravitaillement en route » pour que Isida puisse récupérer les pare-battages prêtés à Hercule pour son amarrage sur béton.

Nous avançons sous la surveillance dédaigneuse des hérons.

Les flamands roses quand à eux, ignorent totalement notre présence.

Nous croisons encore des sites de travaux du canal.

Nous arrivons à Aigues-Mortes. Les places qui nous ont été attribuées sont au même endroit que début juin. Par contre il y a beaucoup plus de bateaux . Ce n'est que difficilement que nos bateaux peuvent se glisser entre les gros bateaux de location.

La visite d'Aigues-Mortes retient la majorité des équipiers, leur faisant découvrir remparts, salle de la question, place Saint Louis, marais salant.

Soirée de restaurant aux pieds de la Tour Constance , avec aubade , ce qui a contenté tout le monde.